Comment les injonctions parentales nourrissent la colère intériorisée chez l’enfant ?
Notre système de croyances, façonné dès l'enfance, influence profondément nos réactions émotionnelles, y compris la colère. Souvent, ce sont les messages et injonctions parentales, parfois implicites, qui plantent les graines de schémas de pensée et de comportements favorisant la colère intériorisée.
Prenons l'exemple d'un enfant constamment confronté à l'injonction "Sois parfait" ou "Ne te mets pas en colère". Ces messages, répétés et intégrés par l'enfant comme des vérités absolues, peuvent l'amener à intérioriser sa colère et à se montrer extrêmement critique envers lui-même lorsqu'il ne répond pas à ces exigences irréalistes.
Les messages contraignants : source de pression et de frustration
L'analyse transactionnelle souligne l'impact des "messages contraignants" sur le développement de l'enfant. Ces messages, au nombre de cinq, sont : Sois parfait, Dépêche-toi, Fais des efforts, Fais plaisir, Sois fort. L'enfant, croyant qu'il doit se conformer à ces messages pour être aimé et accepté, s'efforce constamment de les suivre. Cet effort constant engendre une pression et une frustration intenses, sources de colère intériorisée. Les enfants reçoivent ces messages contraignants de leurs parents, verbalement ou non verbalement. Les enfants qui acceptent ces messages contraignants tentent de faire face à des situations d'adultes en utilisant des stratégies d'enfance, ce qui renforce leurs scénarios et conduit à des résultats douloureux.
Voici quelques exemples de la façon dont ces messages contraignants peuvent affecter les enfants :
Sois parfait: un enfant qui reçoit constamment le message "Sois parfait" peut développer une peur de l'échec et éviter de prendre des risques par peur de ne pas être à la hauteur.
Dépêche-toi: un enfant qui entend constamment "Dépêche-toi" peut devenir anxieux et stressé lorsqu'il est confronté à des tâches qui prennent du temps. Il peut aussi avoir du mal à attendre et être impatient avec les autres.
Fais des efforts: un enfant qui reçoit le message "Fais des efforts" peut se sentir sous pression constante de performer et douter de ses capacités s'il n'atteint pas le succès du premier coup.
Fais plaisir: un enfant qui entend souvent "Fais plaisir" peut avoir du mal à dire non et à affirmer ses propres besoins, devenant ainsi co-dépendant. Il risque de satisfaire davantage la volonté des autres que la sienne.
Sois fort: un enfant qui reçoit le message "Sois fort" peut avoir du mal à exprimer ses émotions et à demander de l'aide lorsqu'il en a besoin. Il peut intérioriser sa colère et sa frustration, ce qui peut conduire à des problèmes de santé physique et émotionnelle.
Les injonctions parentales :
Des messages implicites aux conséquences durables
Outre les messages contraignants, les injonctions parentales, souvent implicites, peuvent également avoir un impact considérable sur la gestion de la colère. Ces messages, transmis verbalement ou non verbalement, façonnent la vision que l'enfant a de lui-même, des autres et du monde.
Intégrés durant l'enfance, ces messages peuvent engendrer des schémas de pensée négatifs et impacter la gestion des émotions à l'âge adulte.
Parmi les injonctions parentales les plus courantes, on retrouve :
N'existe pas: Cette injonction est transmise lorsque les parents, se sentant menacés par la présence de l'enfant, lui font ressentir qu'il est indésirable. L'enfant peut interpréter ce message comme une menace de mort, surtout s'il a été confronté à des phrases telles que : "Si tu n'étais pas là, j'aurais pu...". Adulte, cette personne peut manquer de confiance en elle, avoir des pensées suicidaires ou développer des comportements d'auto-sabotage pour se protéger de cette menace inconsciente.
N'appartiens pas: Cette injonction est transmise lorsque les parents laissent l'enfantpenser qu'il est différent, bizarre ou inadapté socialement. L'enfant peut développer unsentiment d'isolement et avoir des difficultés à créer des liens sociaux .
Ne ressens pas: Cette injonction est fréquente dans les familles où l'expression des émotions est réprimée. L'enfant apprend à taire ses sentiments, ce qui peut entraîner des difficultés à gérer ses émotions, des problèmes relationnels et des symptômes physiques .
Il est important de souligner que l'enfant garde toujours le choix d'accepter, de modifier ou de refuser ces injonctions. L'objectif est de l'aider à prendre conscience de ces messages négatifs et à se libérer de leur emprise pour retrouver son autonomie.
Ces injonctions, intégrées par l'enfant comme des réalités immuables, peuvent engendrer des schémas de pensée négatifs, une faible estime de soi et une difficulté à gérer ses émotions, notamment la colère.
L'impact des injonctions sur la colère : le cas de "sois parfait" et "ne te mets pas en colère".
L'impact des injonctions sur la colère est particulièrement significatif. Prenons l'exemple des messages "Sois parfait" et "Ne te mets pas en colère" (ne ressens pas). Un enfant exposé à ces injonctions peut développer les croyances suivantes :
"Je dois être parfait pour être aimé et accepté." Cette croyance, profondément ancrée, peut générer une peur constante de l'échec et du jugement, conduisant l'enfant à réprimer ses émotions, y compris la colère, pour maintenir une image de perfection.
"La colère est une émotion négative et dangereuse." Incapable d'exprimer sa colère ouvertement, l'enfant peut la percevoir comme destructrice et la refouler, la laissant s'accumuler en lui.
"Je ne dois jamais montrer ma colère." La peur de déplaire ou d'être rejeté peut pousser l'enfant à cacher sa colère, la niant même à lui-même.
Ce refoulement systématique de la colère peut avoir des conséquences néfastes à long terme. L'enfant, privé d'un exutoire sain pour gérer sa frustration, risque de développer des comportements inadaptés :
Explosions de colère soudaines et incontrôlables: La colère accumulée peut finir par exploser de manière disproportionnée par rapport à la situation déclenchante, surtout chez les enfants.
Comportements passifs-agressifs: Incapable d'exprimer sa colère directement, l'enfant peut la manifester à travers des actes subtils de résistance ou d'hostilité.
Problèmes de santé physique: Le stress et la tension liés à la colère refoulée peuvent se manifester physiquement sous forme de maux de tête, de troubles digestifs ou de troubles du sommeil.
Les Conséquences de la Colère Intériorisée : Du Stress à la Maladie
La colère intériorisée, loin d'être bénigne, peut avoir des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale de l'individu. Parmi les conséquences les plus courantes, on retrouve :
Stress chronique
Anxiété
Dépression
Troubles psychosomatiques (maux de tête, troubles digestifs, insomnies)
Comportements addictifs
Difficultés relationnelles
La médecine traditionnelle chinoise offre un éclairage intéressant en mettant en lumière le lien étroit entre les émotions, l'énergie vitale et le bien-être physique.
L'énergie vitale, appelée "Qi", circule dans le corps à travers des canaux appelés méridiens, comparables à un réseau complexe de canalisations reliant les organes entre eux et avec la surface du corps. Chaque méridien est associé à un organe et à une émotion spécifique. La perturbation du flux énergétique dans ces méridiens, due à des émotions mal gérées, peut entraîner divers troubles et maladies.
Le Foie, siège de la colère, est particulièrement touché par la colère intériorisée. Selon le système des cinq éléments, le foie est associé à l'élément Bois et à l'émotion de la colère. La colère réprimée crée un déséquilibre énergétique dans le méridien du Foie, se traduisant par un excès d'énergie ("plein"). Cet excès peut se manifester par des symptômes physiques tels que des tensions musculaires, des maux de tête, des troubles digestifs et de l'irritabilité.
L'intestin grêle joue également un rôle crucial dans la gestion des émotions fortes, notamment la colère. Associé à l'élément Terre, il est responsable de la "séparation du pur et de l'impur", tant sur le plan physique qu'émotionnel. L'anxiété, le stress émotionnel et la colère peuvent perturber son équilibre énergétique, affectant la circulation sanguine et énergétique de tout le corps.
Un déséquilibre énergétique au niveau du foie et de l'intestin grêle peut perturber le système de récompense du cerveau, augmentant ainsi le risque de dépendance. Le système de récompense, responsable de la motivation et du plaisir, peut devenir hypersensible à certaines substances ou certains comportements lorsque son fonctionnement est altéré.
Dans cette situation, l’acupuncture est un des outils du kinésiologue. Le massage de points d'acupuncture spécifiques, tels que le point 4 du Gros Intestin (GI4) ou le point 6 du Maître du Cœur (MC6), peut aider à soulager les tensions, à améliorer la circulation de l'énergie et du sang, et à réduire le stress émotionnel.910
Il est important de souligner que la colère est une émotion normale et saine, inhérente à l'expérience humaine. Ce n'est pas la colère en elle-même qui est problématique, mais bien la manière dont elle est gérée.
Comment les parents peuvent aider à gérer la colère des enfants de manière saine
Pour éviter de nourrir la colère intériorisée chez l'enfant par des injonctions parentales, il est crucial d'adopter des comportements conscients et bienveillants.
Tout d'abord, il est primordial de prendre conscience des messages, implicites ou explicites, transmis à l'enfant. Les injonctions telles que "Sois parfait", "Dépêche-toi", "Fais des efforts", "Fais plaisir" ou "Sois fort" peuvent sembler anodines, mais répétées constamment, elles deviennent des messages contraignants auxquels l'enfant se sent obligé d'obéir pour exister aux yeux de ses parents. Il est important de remplacer ces injonctions par des messages positifs qui valorisent l'enfant pour ce qu'il est, et non pour ce qu'il fait ou ne fait pas.
Encourager l'expression des émotions, en particulier la colère, est primordial. Plutôt que de réprimer les émotions de l'enfant, il faut l'aider à les verbaliser et à les comprendre. Au lieu de dire "Les grands garçons ne pleurent pas", phrase qui nie et dévalorise ses émotions, il est préférable de l'encourager à exprimer ce qu'il ressent avec des mots. On peut par exemple lui demander : "Que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui t’a mis dans cet état ?" .
Valoriser l'enfant et ses efforts est essentiel pour renforcer son estime de soi. Au lieu de dire "Je suis fier de toi", phrase qui, bien que encourageante, place le parent au centre de la réussite de l'enfant, il est plus judicieux de dire "Tu dois être fier de toi". De cette façon, on met l'accent sur l'accomplissement de l'enfant et on l'encourage à être fier de lui-même.
Encourager l'autonomie et la coopération est également important. Plutôt que de recourir à des menaces comme "Attends que ton père rentre à la maison", il est préférable d'expliquer clairement les conséquences de ses actes et de fixer des limites fermes mais bienveillantes: "S'il te plaît, ne recommence plus ça car cela me contrarie".
Le développement de l'intelligence émotionnelle de l'enfant est également un facteur clé. L'aider à identifier, comprendre et gérer ses émotions, y compris la colère, lui permettra de mieux s'adapter aux situations difficiles et de développer des relations saines. Des jeux, des lectures, des discussions ouvertes sur les émotions peuvent aider l'enfant dans ce processus d'apprentissage.
La création d'un environnement familial stable et sécurisant est primordial. Répondre aux besoins fondamentaux de l’enfant : amour, sécurité, reconnaissance, contact physique. Un enfant qui se sent en sécurité et aimé sera moins susceptible de développer de la colère intériorisée.
Le modèle parental joue un rôle prépondérant. L'enfant apprend en observant ses parents. Si ceux-ci gèrent leur propre colère de manière inadaptée, il y a de fortes chances qu'il reproduise ces schémas. Il est donc crucial que les parents montrent l'exemple en matière de gestion émotionnelle.
Enfin, il est important de se rappeler que chaque enfant est unique et réagit différemment aux stimuli. Ce qui fonctionne pour un enfant ne fonctionnera pas nécessairement pour un autre. Il est donc important de faire preuve de flexibilité, d'écoute et d'adaptation dans ses interactions avec l'enfant.
N'oublions pas que la prévention est essentielle. Plus on intervient tôt pour donner à l'enfant les outils nécessaires à une gestion saine de ses émotions, plus on lui donne de chances de grandir sereinement et de développer des relations harmonieuses avec lui-même et les autres.
Briser le Cycle de la Colère Intériorisée une fois adulte : L'Importance de la Prise de Conscience et du Choix
La première étape, cruciale, consiste à prendre conscience de l'existence et de l'influence de ces messages, les reconnaître est un premier pas essentiel vers la libération.
Identifier les comportements inadaptés et leurs déclencheurs constitue la deuxième étape. S'agit-il d'explosions de colère soudaines, de frustrations retenues ou de manifestations physiques ? Une fois ces comportements et leurs situations déclenchantes identifiés, il devient possible de les anticiper et de développer des stratégies d'adaptation.
L'apprentissage de la gestion émotionnelle, en particulier de la colère, est primordial. Il ne s'agit pas de nier ou de refouler cette émotion, mais de l'exprimer de manière saine et constructive.
La remise en question des croyances limitantes représente un défi majeur. Il s'agit de déconstruire des schémas de pensée ancrés depuis l'enfance. Le travail personnel, ou encore la pleine conscience peuvent accompagner ce processus de transformation. La défusion des émotions négatives, un processus qui implique d’identifier et d’accepter les émotions négatives sans les juger ni se laisser submerger par elles.
Enfin, construire une image de soi positive et bienveillante est un objectif à long terme. Apprendre à s'aimer et à s'accepter tel que l'on est, avec ses forces et ses faiblesses, permet de se libérer du poids des injonctions parentales et de vivre une vie émotionnelle plus épanouissante.
La kinésiologie offre un panel d’outils important pour le développement de l’image de soi :
L'impact des traits de structure-fonction sur l'image de soi. Les traits de structure-fonction, tels que la forme du front, la position des sourcils et l'épaisseur de la peau, reflètent des tendances comportementales innées. Par exemple, un front haut et dominant peut indiquer une tendance à l'assurance et à l'exploration mentale, tandis qu'un front bas peut suggérer une préférence pour l'action et un besoin de sécurité émotionnelle. Ces traits, influencés par la génétique, ne déterminent pas le destin d'un individu mais offrent un aperçu de ses prédispositions. Ce sont des indications précieuses dans la quête de l’amour de soi.
Remplacer les comportements d'évitement par des attitudes positives telles que l'acceptation, la disposition et l'enthousiasme.
L'intégration des réflexes archaïques est une autre piste à explorer. Des réflexes non intégrés peuvent engendrer des difficultés émotionnelles, impactant négativement l'image de soi. Leur intégration, en revanche, favorise la confiance en soi, l'équilibre et une meilleure communication.
Remplacer les injonctions parentales par des messages positifs et valorisants peut aider à construire une image de soi plus positive. Les affirmations positives par méridiens peuvent être utilisées dans ce contexte.
L'amour de soi est un travail de longue haleine. Il est important de rappeler que construire une image de soi positive est un processus continu. Il ne s'agit pas d'atteindre un état de perfection, mais plutôt d'apprendre à s'apprécier tel que l'on est, avec bienveillance et indulgence.
En comprenant ces liens entre traits physiques, schémas mentaux et émotions, la kinésiologie permet d'identifier les blocages et de les corriger.
Le choix est la clé du changement. Nous avons le pouvoir de choisir de ne plus nous laisser dicter nos comportements par des messages du passé. Nous pouvons choisir de développer une relation plus saine et plus constructive à la colère, en apprenant à l'exprimer de manière assertive et respectueuse.
La kinésiologie : une approche holistique pour gérer la colère
La kinésiologie propose une approche holistique pour aider les individus à gérer leur colère et à améliorer leur bien-être émotionnel. Le test musculaire indique les meilleurs outils à envisager pour aider la personne dans un état de colère.
Identification des comportements inadaptés : La kinésiologie peut aider à identifier les schémas de comportement inadaptés liés à la colère, tels que les explosions de rage, les frustrations retenues ou les manifestations physiques. En comprenant ces schémas, les individus peuvent commencer à développer des stratégies d'adaptation plus saines.
Gestion émotionnelle : Le kinésiologue possède un outil puissant permettant d’accompagner le client dans la compréhension et la gestion de ses émotions: Le baromètre du comportement.
Le Baromètre du Comportement est un outil précieux utilisé en kinésiologie pour aider les individus à mieux comprendre et gérer leurs émotions, en particulier la colère refoulée. Loin d'être une simple liste d'états émotionnels, il s'agit d'un véritable guide permettant d'identifier les émotions bloquées et de faciliter la transition vers un état mental plus sain.
Le Baromètre du Comportement se structure autour de trois niveaux interconnectés : le conscient (temps présent), le subconscient (passé) et le corps. Cette approche holistique permet de déceler les racines profondes de la colère refoulée et d'agir en conséquence.
Prenons l'exemple d'une personne aux prises avec une colère refoulée. Le Baromètre peut l'aider à mettre des mots sur ce qu'elle ressent, par exemple en s'identifiant à l'état émotionnel « Excédé ». Cette première étape de prise de conscience est essentielle, car elle permet de lever le voile sur une émotion souvent masquée.
Une fois l'émotion consciente identifiée, il est important d'explorer le niveau subconscient, là où se nichent les causes profondes de la colère refoulée.
Le niveau du corps, souvent négligé, est également pris en compte par le Baromètre. Un muscle qui teste faible en kinésiologie peut révéler un blocage énergétique lié à l'émotion refoulée. Par exemple, un Psoas faible peut indiquer un excès d'énergie bloquée au niveau du deuxième chakra, souvent associé à la colère. La correction de ce déséquilibre énergétique peut alors libérer l'émotion bloquée.
L'un des points forts du Baromètre du Comportement est qu'il ne se limite pas à l'identification des émotions : il propose également des solutions. L'état émotionnel identifié révèle ce qu'il faut arrêter, tandis que l'état mental désiré indique la voie à suivre. Le choix de la personne est au cœur de cette transition. Par exemple, si la personne souhaite passer de "Excédé" à "Jubilant", le Baromètre l'aidera à identifier les étapes nécessaires pour y parvenir.
Transformation des croyances limitantes : La première étape consiste à prendre conscience de ces croyances. Sont-elles liées à un manque de confiance en soi, à la peur de l'échec, à la difficulté à faire des choix ? Le kinésiologue peut utiliser le Baromètre du Comportement pour identifier l’émotion bloquante. Une fois l’émotion identifiée, il est important de déterminer l'élément associé. Par exemple, la peur (Eau) peut se manifester par un manque de confiance en soi, tandis que la tristesse (Métal) peut être liée à un sentiment d'incapacité à changer.
Chaque élément offre des ressources pour accompagner la transformation des croyances limitantes :
Bois : L’énergie Bois favorise la prise de décision et l’affirmation de soi. Si la croyance limitante est liée à un manque de confiance en soi, il peut être bénéfique de travailler sur cet élément.
Feu : L’élément Feu est associé à la joie, à l’enthousiasme et à la clarté mentale. Travailler sur cet élément peut aider à surmonter la peur de l’échec et à retrouver la motivation.
Terre : L’élément Terre procure stabilité, sécurité et confiance en soi. Il peut être un allié précieux pour apaiser les peurs et les angoisses.
Métal : Le Métal est lié à la capacité de lâcher-prise, à l’acceptation et à la justesse. Travailler sur cet élément peut aider à se libérer de la tristesse et du ressentiment.
Eau : L’élément Eau représente la fluidité, l'adaptabilité et la confiance en la vie. Il peut être bénéfique pour surmonter les peurs profondes et les blocages émotionnels.
Défusion des émotions négatives : La défusion, concept clé en kinésiologie, permet de se détacher de l'emprise des émotions négatives. Plutôt que de nier ou de refouler les émotions, il s'agit de les reconnaître et de les accepter sans jugement mais plutôt de se détacher de leur emprise pour retrouver l'équilibre du "royaume intérieur”.
Le concept du royaume, illustré par la métaphore du corps comme un état souverain, permet de visualiser ce lien étroit entre émotions et santé. Chaque organe, tel un ministre avec un rôle précis, contribue à l'harmonie globale. Un déséquilibre, souvent engendré par des émotions refoulées, perturbe cet équilibre et se manifeste par des symptômes. Prenons l'exemple du Rein, "Ministre des Eaux". Un stress émotionnel non géré, comme le fait de "faire trop de choses" et d'atteindre un "état d'épuisement total", peut impacter l'énergie du Rein et se traduire par des problèmes de peau, de cœur, de nerfs, ou même des infections urinaires.
Louise Hay, auteure reconnue pour son travail sur la symbolique des pathologies, propose que les maladies physiques et émotionnelles sont souvent le reflet de déséquilibres dans notre « royaume intérieur ». Selon elle, chaque symptôme porte un message symbolique, une invitation à explorer les pensées, les croyances ou les émotions non résolues qui contribuent à ce déséquilibre.
Exemple: Des douleurs chroniques au dos pourraient symboliser un manque de soutien émotionnel ou la peur de manquer de ressources.
Conclusion
La gestion de la colère intériorisée chez l'enfant passe par une prise de conscience des messages et des injonctions parentales, souvent implicites, qui peuvent façonner de manière négative le développement émotionnel de l'enfant. En adoptant des comportements conscients et bienveillants, les parents peuvent encourager une communication positive et créer un environnement familial sain. Il est essentiel de remplacer les injonctions contraignantes par des messages valorisants et de promouvoir l'expression émotionnelle saine.
Développer l'intelligence émotionnelle de l'enfant et lui offrir un environnement sécurisant sont des étapes cruciales pour prévenir la colère intériorisée. Les parents doivent également servir de modèles en matière de gestion émotionnelle, car leurs comportements sont souvent imités par les enfants. Chaque enfant étant unique, il est important de faire preuve de flexibilité et d'adaptation dans les interactions parentales.
En intervenant tôt et en fournissant à l'enfant les outils nécessaires pour gérer ses émotions, on lui donne de meilleures chances de grandir sereinement et de développer des relations harmonieuses. La prévention et l'éducation émotionnelle sont donc essentielles pour briser le cycle de la colère intériorisée et permettre à l'enfant de devenir un adulte épanoui et équilibré.
Facebook
Instagram
Youtube